Rimes avec cause


Définition de cause
Définition:

(fr-rég|koz) cause (f)

  • Ce qui fait qu’une chose est ou sopère. - Cause instrumentale, matérielle, formelle, efficiente, physique, morale, occasionnelle, prédisposante, occulte. Causes éloignées, prochaines. Point d’effet sans cause. - Le ciel règle souvent les effets sur les causes. — Pierre Corneille, M. de Pomp. V, 2. - Nos sens, étant eux-mêmes les effets de causes que nous ne connaissons point, ne peuvent nous donner des idées que des effets, et jamais des causes ; il faudra donc nous réduire à appeler cause un effet général, et renoncer à savoir au delà. — (Georges Louis Leclerc, Théor. de la terre, 1er disc.) - Lhomme aujourdhui sème la cause, Demain Dieu fait mûrir l’effet. — Victor Hugo, Crép. 5. - Oh ! que ne puis-je, instruit des principes des choses, Connaître les effets, approfondir les causes. — Jacques Delille, Géorg. II.

  • Ce qui produit ou occasionne, en parlant des personnes ou des choses. - Cet événement fut cause ou la cause de son bonheur. Mes affaires sont cause que je ne puis sortir. Être cause, ou la cause involontaire, innocente d’un malheur. - Il fut cause de la perte de tous les siens. — Jacques-Bénigne Bossuet, Historique III, 5. - Elle en mourra, Phénix, et jen serai la cause. — Jean Racine, Andr. II, 5. - La cause de nos maux doit-elle être impunie ? — Pierre Corneille, Nicom. V, 7.

  • Raison, sujet, motif. - Vous connaissez la cause qui m’a fait agir. Je désire savoir pour quelle cause… Quelle était la cause de leur voyage ? Pour une cause légère. Sans cause. Non sans cause. - Assurez-vous sur lui qu’il en a juste cause. — Pierre Corneille, Poly. I, 3. - Quand le malheur ne serait bon Qu’à mettre un sot à la raison, Toujours serait-ce à juste cause Qu’on le dit bon le malheur à quelque chose. — Jean de la Fontaine, Fabl. VI, 7. - Mon malheur est parti d’une si belle cause ? — Jean Racine, Mithr. IV, 2. - De sa mort en ces lieux la nouvelle semée Ne vous a pas vous seule et sans cause alarmée. — Jean Racine, ib. V, 4.

  • (juri) . Cause d’une obligation, Avantage moral ou matériel que se propose le contractant : dans le contrat à titre onéreux, l’équivalent de l’obligation de l’autre partie ; dans le contrat à titre gratuit, la bienfaisance.

  • Soujacent, valeur d’un titre. - Cause d’un billet, d’un effet de commerce, équivalent exprimé de l’engagement souscrit dans le billet. - Pas d’obligation valable sans cause. Cause fausse, illicite. L’obligation dont la cause est contraire aux bonnes mœurs est nulle.

  • Procès qui se plaide. - Se charger d’une cause. Plaider une cause. Plaider sa cause. Gagner sa cause. Perdre sa cause. Il était déjà mis en cause. Il faut remettre cette cause à un autre jour. Mettre quelquun hors de cause. - Devant certaine guêpe on traduisit la cause … Depuis tantôt six mois que la cause est pendante, Nous voici comme aux premiers jours. — Jean de la Fontaine, Fabl. I, 21. - Devant elle la justice à grand bruit ils expliquent la chose ; Tous deux avec dépens veulent gagner leur cause. — Nicolas Boileau-Despréaux, Ép. II.

  • Parti, intérêt. - La bonne cause. La fortune se déclara pour la bonne cause. Prendre en main la cause du peuple. Embrasser vivement la cause de la justice. - Laisse-les espérer, laisse-les entreprendre ; Il suffit que ta cause est la cause de Dieu, Et qu’avecque ton bras elle a pour la défendre Les soins de Richelieu. — François de Malherbe, II, 12. - Sous la cause publique il vous cachait sa flamme. — Pierre Corneille, Cinna, III, 1. - Son trop d’amour pour la cause publique. — Pierre Corneille, Hor. V, 2. - Sa cause à tous les rois nest-elle pas commune ? — Jean Racine, Ath. III, 6. - Grand Dieu, juge ta cause et déploie aujourdhui Ce bras, ce même bras qui combattait pour lui. — Jean Racine, Prol. d’Esth. - Il entend plaider devant lui la cause des médecins. — Marquise de Sévigné, 412. - Vous aviez soutenu une mauvaise cause. — Marquise de Sévigné, 110. - Télémaque et moi nous combattrons pour la bonne cause. — (François de Salignac de la Mothe Fénelon, Tél. XI.) - Je ne peux vous aimer, je ne peux à ce prix, Accepter un combat pour ma cause entrepris. — Voltaire, Tancien II, 6. - S. Justin plaida la cause des chrétiens après Quadrat et Aristide. — (François René Chateaubriand, Gén. I, I, 1.) (fr-verbe-flexion|ind.p.1s=oui|ind.p.3s=oui|sub.p.1s=oui|sub.p.3s=oui|imp.p.2s=oui)

  • Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe causer.

  • Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe causer.

  • Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe causer.

  • Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe causer.

  • Deuxième personne du singulier de limpératif du verbe causer. (-anagr-) sceau chose (-réf-) (R:Littré)

    Rime avec cause

    Les rimes de cause

    Quelles sont les rimes de cause ?


    Toutes les rimes : Rimes riches, rimes suffisantes, rimes pauvres) avec cause
    Rimes riches ou suffisantes avec cause

    Les définitions proches



    Rime pauvre
    Une rime est dite pauvre lorsque le seul phonème rimant est la voyelle tonique finale :

    Vois sur ces canaux
    Dormir ces vaisseaux

    Baudelaire, op. cit.
    ? Rime pauvre /o/ (un phonème).

    Rime suffisante
    Une rime est dite suffisante lorsque deux phonèmes seulement sont répétés (dont la dernière voyelle tonique)

    Si mystérieux (avec diérèse : /misterijø/ et non /misterjø/)
    De tes traîtres yeux

    Baudelaire, op. cit.
    ? Rime suffisante /jø/ (deux phonèmes)

    Rime riche
    Une rime est dite riche lorsque la répétition porte sur trois phonèmes ou plus (incluant la dernière voyelle tonique)

    D'aller là-bas vivre ensemble !
    [...]
    Au pays qui te ressemble !

    Baudelaire, op. cit.
    ? Rime riche /s?~bl/ (quatre phonèmes) ;

        A     B     C     D     E     F

        G     H     I     J     K     L

        M     N     O     P     Q     R

        S     T     U     V     W     X

        Y     Z

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    Autres formes de rimes

    Une rime est dite léonine ou double quand elle comprend deux voyelles ou deux syllabes prononcées

    Il pleut ! Cela traverse
    Tout le ciel et s'enfuit.
    Il pleut ! C'est une averse
    D'étoiles dans la nuit.
    [...]
    Il pleut, il pleut, mon ange!
    Courons là-bas! Je veux
    De cette poudre étrange
    Poudrer tes blonds cheveux.

    Jean Richepin, Les caresses
    ? Rimes léonines /?v??s/ et /?vø/

    Une rime est dite trisyllabique lorsqu'elle englobe au moins une voyelle de plus que la rime disyllabique :

    Une fraîcheur de crépuscule
    Te vient à chaque battement
    Dont le coup prisonnier recule
    L'horizon délicatement.

    Stéphane Mallarmé, Poésies

    Rime trisyllabique /at?m?~/
    La femme a la priorité,
    Il a la postériorité

    L'esthète.
    Henry Jean-Marie Levet, Poésies et chansons
    ? Rime trisyllabique /j?rite/



    Quelques rimes célèbres

    Rime plate : Les rimes sont plates (ou suivies) lorsqu'elles se suivent simplement par groupe de deux ? AABB :

    Gérard de Nerval, Petits Châteaux de Bohême, Politique, 1852

    Dans Sainte-Pélagie, (A)
    Sous ce règne élargie, (A)
    Où rêveur et pensif, (B)
    Je vis captif, (B)


    Rimes croisées
    Les rimes sont croisées (ou alternées) en cas d'alternance deux par deux ? ABAB :
    Jean de La Fontaine, Fables, I

    Maître Corbeau, sur un arbre perché, (A)
    Tenait en son bec un fromage. (B)
    Maître Renard, par l'odeur alléché, (A)
    Lui tint à peu près ce langage : (B)


    Rimes embrassées
    Elle est embrassée quand elle est encadrée par une autre ? ABBA :
    Louis Aragon, Extrait du poème La guerre et ce qui s'en suivit

    Tu n'en reviendras pas toi qui courais les filles (A)
    Jeune homme dont j'ai vu battre le cœur à nu (B)
    Quand j'ai déchiré ta chemise et toi non plus (B)
    Tu n'en reviendras pas vieux joueur de manille (A)
    [A = /ij/, B = /y/]