Rimes avec cours


Définition de cours
Définition:

(fr-inv|ku?) cours (m) (inv)

  • Action de courir, cheminement, progrès, au propre et au figuré. - Que d’un cours si rapideLa victoire vous ait ramené dans l’Aulide. — Jean Racine, Iphig. I, 2 - C’est pour vous qu’on l’a vu, vainqueur de tant de princes,D’un cours impétueux traverser nos provinces. — Jean Racine, Alex. II, 1 - Un entretien dont le cours m’importune. — Jean Racine, Bérén. I, 3 - Et pour trancher le cours de leurs dissensions. — Pierre Corneille, D. Sanche, I, 2 - Pour rompre le cours à toutes les dépenses. — Molière, le Bourg. V, 2 - Il faut, dis-je, pour rompre à toute chose cours … — Molière, lÉtour. I, 9 - Il a arrêté le cours d’une corruption publique. — Blaise Pascal, Provençal 8 - La violence et la vérité ne peuvent rien l’une sur l’autre … La violence na qu’un cours borné par l’ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque. — Blaise Pascal, ib. 12 - Quand ce grand Dieu a choisi quelqu’un pour être l’instrument de ses desseins, rien n’en arrête le cours. — Jacques-Bénigne Bossuet, Reine d’Angleterre - Hé quoi ! Votre courroux n’a-t-il pas eu son cours ? — Jean Racine, Andr. I, 4 - J’ai cru que votre amour allait finir son cours. — Jean Racine, Bérén. V, 7 - De mes inimitiés le cours est achevé. — Jean Racine, Andr. I, 1 - Des exemples qui arrêtent le cours de l’iniquité. — (François de Salignac de la Mothe Fénelon, Tél. XII) - Toutes ses passions reprirent leurs cours. — (François de Salignac de la Mothe Fénelon, ib. XVI)

  • Interrompre le cours d’une chose : l’arrêter, l’empêcher. - Les plaisirs dont jamais le moindre remords na interrompu le cours. — Blaise Pascal, Provençal 4 - C’est ce qui nous apprend parfaitement la dépendance perpétuelle où nous sommes de Dieu, puisque, s’il en interrompt tant soit peu le cours, la sécheresse survient nécessairement. — Blaise Pascal, Lettre à Mme Périer, 5 nov. 1648 - De combien de soupirs interrompant le cours, Ai-je évité vos yeux que je cherchais toujours ! — Jean Racine, Brit. III, 7 - Je te vis … Toujours de ma fureur interrompre le cours. — Jean Racine, Andr. I, 1 - Mais un trouble importun vient, depuis quelques jours, De mes prospérités interrompre le cours. — Jean Racine, Ath. II, 5

  • (mari) (ébauche-déf|fr) - Voyage de long cours, par opposition au cabotage qui se fait sans presque quitter la côte, tandis qu’on s’en éloigne tous les jours dans le voyage de long cours. - On est généralement plus longtemps à se rendre de Dunkerque à Cette que de Nantes à Terre-Neuve ; mais, quelle que soit la durée du voyage, le premier est nommé cabotage ou grand cabotage, et l’autre long cours. — (Legoarant, François de Salignac de La Mothe Fénelon (1651-1715))

  • Capitaine au long cours, celui qui commande les navires qui font le long cours.

  • (term|Filature) L’allée et la venue de la navette, dans les fabriques de soie.

  • Mouvement réel ou apparent des astres. - Que puisses-tu, grand soleil de nos jours,Faire sans fin le même cours ! — François de Malherbe, III, 4 - Je n’entends point le cours du ciel ni des planètes. — (Abbé Mathurin Régnier, Sat. III) - L’astre qui commence son cours. — Jean Racine, Hymne - Son char vide du soleil faisait son cours ordinaire. — (François de Salignac de la Mothe Fénelon, Tél. II)

  • Mouvement d’écoulement, et aussi étendue que parcourt le fleuve, etc. - Cette rivière a un cours rapide. Les rivières ne sont guère navigables que dans la dernière moitié de leur cours. - Une rivière dont le cours, Image d’un sommeil doux, paisible et tranquille, Lui fit croire d’abord ce trajet fort facile. — Jean de la Fontaine, Fabl. VIII, 23 - Les bateaux qui suivent le cours d’une rivière. — René Descartes, Monde, 10 - Les paroles de Mentor étaient semblables à ces paroles enchantées qui calment la mer irritée, font taire les vents et les flots, et suspendent le cours des fleuves. — (François de Salignac de la Mothe Fénelon, Tél. XI) - Le commerce est comme certaines sources ; si vous voulez détourner leur cours, vous les faites tarir. — (François de Salignac de la Mothe Fénelon, ib. III) - Sur un ruisseau rapideVers la France entraîné,Il s’assied l’œil humideEt le front incliné ;Dans ces champs qu’il regrette,Il sait qu’en peu de jours,Ces flots que rien n’arrêtePromèneront leur cours. — (Pierre Jean de Béranger, Exilé)

  • Un cours d’eau : Un ruisseau, une rivière, un fleuve. - Les grands cours d’eau qui traversent l’Amérique méridionale.

  • Donner cours à l’eau : lui procurer de l’écoulement.

  • Donner cours à ses larmes : les laisser couler. - De ses premiers sanglots laissez passer le cours. — Jean Racine, Bérén. III, 2 - Pleurons et gémissons, mes fidèles compagnes ; à nos sanglots donnons un libre cours. — Jean Racine, Esth. 5

  • (fig) Donner cours à ses transports, à sa fureur. - Et laisse-moi, de grâce, attendant Émilie, Donner un libre cours à ma mélancolie. — Pierre Corneille, Cinna, III, 2 - Je veux pour donner cours à mon ardente haine … — Jean Racine, Théb. IV, 1 - Nos habitudes ouvrent nos organes et donnent aux esprits un cours facile et prompt. — (Vauvenargues, Pénétration)

  • Prendre son cours : Se dit d’une eau qui prend sa pente.

  • (fig) Avoir origine. - Et de là prend son cours mon déplaisir secret. — Pierre Corneille, Cid, I, 2 - La source d’où la grâce a pris son cours. — Jacques-Bénigne Bossuet, Dév. 1

  • Laisser passer le cours : Attendre qu’une eau soit écoulée.

  • (fig) Attendre que quelque chose ait cessé. - Ulysse … De ce premier torrent laissa passer le cours. — Jean Racine, Iphig. I, 1

  • Par comparaison avec le cours d’un fleuve, on dit le cours d’une chaîne de montagnes. - L’idée qu’il avait d’établir le véritable cours de la ligne des montagnes qui commence à la mer Noire, va parallèlement au Danube jusqu’au mont St-Gothard et continue jusqu’à la Méditerranée. — Bernard le Bouyer de Fontenelle, Marsigli

  • (anal) - Le cours du sang. Il faut que cette humeur ait son cours. - Je voudrais que du ciel le barbare secoursDe mon sang dans mon cœur eût arrêté le cours. — Voltaire, Zaïre, III, 3

  • Cours de ventre : (vx) (ucf|diarrhée).

  • Développement, enchaînement. - Le cours des saisons, des événements. - Je lui prête mon bras sans engager mon âme ;Je m’abandonne au cours de sa félicité,Tandis que tous mes vœux sont pour la liberté. — Pierre Corneille, Sertor. III, 2 - Les choses quelquefois prennent un autre cours. — Pierre Corneille, Nicom. IV, 5 - … Mon sang rompt le cours du mal que j’avais fait. — Pierre Corneille, ib. V, 10 - J’observe comme vous cent choses tous les jourQui pourraient mieux aller prenant un autre cours. — Molière, Mis. I, 1 - Ils ne peuvent prévoir le cours que prendra l’avenir. — Jacques-Bénigne Bossuet, Historique III, 7 - Ce serait à moi qu’il se faudrait prendre du cours qu’ont pris vos deux lettres. — Jacques-Bénigne Bossuet, Lett. quiét. 141 - Il ny a qu’à laisser aller les choses leur cours naturel. — Jean-Baptiste Massillon, Car. F. conf. - Il suit le cours des révolutions humaines. — Jean-Baptiste Massillon, ib. Voc. - Laissant au hasard le cours des siècles et des saisons. — Jean-Baptiste Massillon, Av. Noël - Vous ne sauriez … Conter vos malheurs sans conter mon histoire ;Et lorsque, ce matin, j’en écoutais le cours,Mon cœur vous répondait tous vos mêmes discours. — Jean Racine, Mithr. II, 6 - Désormais que ma muse, aussi bien que mes jours,Touche de son déclin l’inévitable cours. — Jean de la Fontaine, Poésies mêlées, LXIX - Quand on est au cours des plus grandes affaires, rarement tombe-t-on dans certaines petitesses. — (Vauvenargues, Sujétion de l’esprit.)

  • Durée. - La nuit est au milieu de son cours. Le cours de notre existence. Dans le cours de la guerre. - Jen romprai bien le cours de sa vie. — Pierre Corneille, Hor. III, 6 - Dans le cours d’une seule journée Je suis Héraclius, Léonce et Martian. — Pierre Corneille, Héracl. V, 6 - Mais enfin ce héros, sujet au cours des ans, A trop longtemps vaincu pour vaincre encor longtemps. — Pierre Corneille, Sertor. II, 1 - Tout est vain en l’homme si nous regardons le cours de sa vie mortelle. — Jacques-Bénigne Bossuet, Duch. d’Orl. - Puisqu’à l’âge de 99 ans j’ai assez vécu pour connaître les hommes, et que j’ai vu pendant ce cours toute sorte de personnes. — Jean de la Bruyère, Théophr. Av. propos - Dans le cours d’environ trente ans, Marivaux donna sur la scène française et sur la scène italienne environ trente pièces, qu’il partagea à peu près également entre les deux théâtres. — (Jean le Rond D’Alembert, Éloges, Marivaux)

  • Cours de la lune : Le temps qui s’écoule depuis le premier quartier jusquà la pleine lune.

  • On dit qu’une maladie a son cours quand elle passe inévitablement par certaines périodes. - Je pense qu’il fallait que le mal eût son cours. — (Abbé Mathurin Régnier, Sat. XIII) - Il faut que le reste du mal ait son cours, et nous comptons sur trois semaines. — Marquise de Sévigné, 245

  • Enseignement suivi sur une matière. - Suivre un cours de chimie, d’algèbre, de littérature. - Apprenez, ma fille ; faites votre cours de médecine. — Marquise de Sévigné, 387 - Outre les leçons publiques, M. Chirac faisait chez lui des cours particuliers. — Bernard le Bouyer de Fontenelle, Chirac

  • Traité spécial sur un enseignement. - Ce professeur a publié un cours de philosophie.

  • Études universitaires. - Ce jeune homme a fini ses cours.

  • (juri) Recueil de lois, de canons. - Cours civil, cours canonique.

  • Circulation, crédit. - Cette monnaie n’a plus cours. - Donner cours forcé aux billets : Obliger de les recevoir comme argent. - Une monnaie de cuivre qui avait cours il y a deux mille ans. — (Charles-Louis de Secondat Montesquieu, Lett. pers. 142) - Semblable à une monnaie qui n’a point de cours. — (Ja Bruy., I)

  • (ext) Se dit des écrits ou idées qui ont circulation et crédit. - Plusieurs copies qui eurent cours par la ville. — (Antoine Hamilton, Gramm. 11) - Ces ouvrages de parti ont cela de particulier qu’ils ne méritent ni le cours prodigieux qu’ils ont pendant un certain temps, ni le profond oubli où ils tombent. — Jean de la Bruyère, I - Les choses qui ont cours qui sont usuelles. — Jean de la Bruyère, XIII - Un ouvrage qui n’ait nul cours nulle vogue. — Jean de la Bruyère, XII - Jusqu’à ce qu’ils aient vu le cours que l’ouvrage aura dans le monde. — Jean de la Bruyère, I - Les erreurs qui ont aujourdhui cours dans le monde. — Jean-Baptiste Massillon, Myst. Visit. - Il m’apprend un jargon qui a cours dans l’Europe. — Voltaire, Amabed, 1 - En général la satire a peu de cours dans les grandes villes. — Jean-Jacques Rousseau, Hél. II, 9

  • Donner cours à une monnaie, à un papier ; et, par extension, donner cours à un bruit, à une opinion. - Le commerce de tant de peuples divers, autrefois étrangers les uns aux autres, et depuis réunis sous la domination romaine, a été un des principaux moyens dont la Providence se soit servie pour donner cours à l’Évangile. — Jacques-Bénigne Bossuet, Historique III, 1 - Les manières polies donnent cours au mérite. — Jean de la Bruyère, V

  • (term|Commerce) Valeur sur le marché. - Acheter des marchandises au cours de la place ou du marché. - Rien neut cours ni crédit. — Jean de la Fontaine, Fabl. VII, 14

  • (fig) - C’est le cours du marché des affaires humaines. — (Abbé Mathurin Régnier, Sat. XII) - La vertu … Se transforme aux humeurs, suit le cours du marché. — (Abbé Mathurin Régnier, Sat. V)

  • (term|Bourse) Le cours est ouvert. - Le cours du change, de la rente, des obligations. Les cours sont élevés, les fonds sont en hausse. - Puisque le change, dans son cours, éprouve nécessairement des hausses et des baisses alternatives, il est évident que les marchands, tour à tour, donneront tantôt une plus grande somme pour une plus petite, tantôt une plus petite pour une plus grande. — Étienne Bonnot de Condillac, Comm. gouv. I, 17

  • Cours moyen : Cours également distant du plus haut et du plus bas de la bourse courante. - Acheter de la rente au cours moyen.

  • L’étendue d’une chose en longueur. - Une tapisserie de dix mètres de cours.

  • (archi) Cours de plinthe : Plinthe de pierre ou de plâtre continuée dans les murs de face, à l’effet de marquer la continuation des étages.

  • Cours de pannes : Réunion de toutes les pannes pour faire la longueur du comble.

  • Cours d’assise : Rang continu de pierres dans une bâtisse.

  • Lieu agréable qui est un rendez-vous pour se promener à certaines heures à cheval ou en voiture, et qui est ordinairement en dehors de la ville. - Au XVII(e) siècle, le cours du mardi gras se tenait au bout du faubourg St-Antoine. - Hyde-Park, comme on sait, est le cours de Londres. — (Antoine Hamilton, Gramm. 7) - Il se promène avec des femmes à la plaine ou au cours. — Jean de la Bruyère, VII - En revenant à Paris, nous trouvâmes au cours presque toutes les filles de qualité à marier. — Louis de Rouvroy, 28, 72

  • Nom de promenades publiques dans des villes.

  • (term|Liturgie) Cours ecclésiastique : Heures canoniales ou bréviaire. (fr-verbe-flexion |ind.p.1s=oui |ind.p.2s=oui |imp.p.2s=oui)

  • Du verbe courir.

    Rime avec cours

    Les rimes de cours

    Quelles sont les rimes de cours ?


    Toutes les rimes : Rimes riches, rimes suffisantes, rimes pauvres) avec cours
    Rimes riches ou suffisantes avec cours

    Les définitions proches



    Rime pauvre
    Une rime est dite pauvre lorsque le seul phonème rimant est la voyelle tonique finale :

    Vois sur ces canaux
    Dormir ces vaisseaux

    Baudelaire, op. cit.
    ? Rime pauvre /o/ (un phonème).

    Rime suffisante
    Une rime est dite suffisante lorsque deux phonèmes seulement sont répétés (dont la dernière voyelle tonique)

    Si mystérieux (avec diérèse : /misterijø/ et non /misterjø/)
    De tes traîtres yeux

    Baudelaire, op. cit.
    ? Rime suffisante /jø/ (deux phonèmes)

    Rime riche
    Une rime est dite riche lorsque la répétition porte sur trois phonèmes ou plus (incluant la dernière voyelle tonique)

    D'aller là-bas vivre ensemble !
    [...]
    Au pays qui te ressemble !

    Baudelaire, op. cit.
    ? Rime riche /s?~bl/ (quatre phonèmes) ;

        A     B     C     D     E     F

        G     H     I     J     K     L

        M     N     O     P     Q     R

        S     T     U     V     W     X

        Y     Z

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    Autres formes de rimes

    Une rime est dite léonine ou double quand elle comprend deux voyelles ou deux syllabes prononcées

    Il pleut ! Cela traverse
    Tout le ciel et s'enfuit.
    Il pleut ! C'est une averse
    D'étoiles dans la nuit.
    [...]
    Il pleut, il pleut, mon ange!
    Courons là-bas! Je veux
    De cette poudre étrange
    Poudrer tes blonds cheveux.

    Jean Richepin, Les caresses
    ? Rimes léonines /?v??s/ et /?vø/

    Une rime est dite trisyllabique lorsqu'elle englobe au moins une voyelle de plus que la rime disyllabique :

    Une fraîcheur de crépuscule
    Te vient à chaque battement
    Dont le coup prisonnier recule
    L'horizon délicatement.

    Stéphane Mallarmé, Poésies

    Rime trisyllabique /at?m?~/
    La femme a la priorité,
    Il a la postériorité

    L'esthète.
    Henry Jean-Marie Levet, Poésies et chansons
    ? Rime trisyllabique /j?rite/



    Quelques rimes célèbres

    Rime plate : Les rimes sont plates (ou suivies) lorsqu'elles se suivent simplement par groupe de deux ? AABB :

    Gérard de Nerval, Petits Châteaux de Bohême, Politique, 1852

    Dans Sainte-Pélagie, (A)
    Sous ce règne élargie, (A)
    Où rêveur et pensif, (B)
    Je vis captif, (B)


    Rimes croisées
    Les rimes sont croisées (ou alternées) en cas d'alternance deux par deux ? ABAB :
    Jean de La Fontaine, Fables, I

    Maître Corbeau, sur un arbre perché, (A)
    Tenait en son bec un fromage. (B)
    Maître Renard, par l'odeur alléché, (A)
    Lui tint à peu près ce langage : (B)


    Rimes embrassées
    Elle est embrassée quand elle est encadrée par une autre ? ABBA :
    Louis Aragon, Extrait du poème La guerre et ce qui s'en suivit

    Tu n'en reviendras pas toi qui courais les filles (A)
    Jeune homme dont j'ai vu battre le cœur à nu (B)
    Quand j'ai déchiré ta chemise et toi non plus (B)
    Tu n'en reviendras pas vieux joueur de manille (A)
    [A = /ij/, B = /y/]